Bonsoir,
Cours après cours, au fur et à mesure que vous tentez de progresser dans la connaissance du système immunitaire, vous commencez à réaliser que le domaine est quelque peu complexe. Alors, un conseil: AVANT LE COURS, prenez le temps de lire dans un bon livre d'immunologie le chapitre correspondant au cours (je vous ai donné une liste des meilleurs livres). En fait, cela vous prendra un peu de temps et vous en fera gagner beaucoup.
En effet, en immunologie, les notions les plus simples méritent quelques réflexions. Deux exemples : je vous ai dit à un moment :
« Un antigène peut être un anticorps et un anticorps peut être un antigène »
A un autre moment, je vous ai dit ;
« les signaux de danger permettent de distinguer le non-soi pathogène du non-soi non pathogène »
Avouez que ces petites phrases apparemment simples méritent quelques réflexions ! Elles me font penser à ces paroles extraites d’une magnifique chanson de Pierre Bachelet, artiste sensible malheureusement disparu. Dans sa chanson « Pleure pas Boulou », Pierre raconte la conversation de deux enfants assis sur le bord d'un trottoir. Le petit, Boulou a la vie difficile et le grand essaye de le consoler en lui expliquant :
"Plus on est grand et plus c'est pire moins c'est marrant
Moins on est gai et moins qu'on s'marre évidemment
Moins qu’on est p’tit et plus c’est moins qu’on est pas grand ».
Là aussi, il faut un petit temps de réflexion avant de réaliser ces vérités « chantantes ».
Alors, vous qui êtes grands, lisez bien le chapitre avant le cours et courez acheter l'album de Pierre Bachelet « Quelque part…c’est toujours ailleurs » pour écouter « Pleure pas Boulou ».
Bonne soirée
vendredi 23 novembre 2007
dimanche 11 novembre 2007
Hello, I am
Bonsoir,
Pour ceux qui s'intéressent au nom du chanteur qui commencait toujours ses concerts en disant « Hello, I am… », il s’agit de Johnny CASH. A ce propos et si vous ne l'avez pas déjà vu, courez voir le film "WALK THE LINE" qui est l'histoire de la vie de Johnny CASH et celle d'une seconde chance.
...et merci à mon fils Renaud qui m'a fait découvrir ce film.
Pour ceux qui s'intéressent au nom du chanteur qui commencait toujours ses concerts en disant « Hello, I am… », il s’agit de Johnny CASH. A ce propos et si vous ne l'avez pas déjà vu, courez voir le film "WALK THE LINE" qui est l'histoire de la vie de Johnny CASH et celle d'une seconde chance.
...et merci à mon fils Renaud qui m'a fait découvrir ce film.
Du monde de BIOPOLIS à celui des COLOSPHÈRES…
Bonsoir,
Lors du premier cours d'immunologie, vous avez peut-être découvert pour la première fois BIOPOLIS, cité des sciences située à SINGAPOUR, cité état qui est l’un des quatre « dragons » d’ASIE.
À BIOPOLIS, on s’imagine être déjà en 2107 et cette cité donne une image concrète de ce qu'est la puissance d'un grand centre de recherche. Dans mon cours, j'ai utilisé l'image de cette cité et celle de son nouveau bâtiment de recherche dénommé IMMUNOS pour illustrer la place de plus en plus grande que prend et que prendra l’immunologie en recherche fondamentale et pour le développement de nouveaux médicaments. Si vous voulez retrouver quelques photos de BIOPOLIS, vous pouvez aller sur le site suivant :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://dheera.net/photos/singapore2004/work/biopolis_6.gif&imgrefurl=http://dheera.net/photos/thumb.php%3Fq%3Dsingapore2004/work&h=75&w=100&sz=7&hl=fr&start=2&sig2=q64kwDoI_gaZGGnm7joVCQ&um=1&tbnid=ZtVbsMSptjlO9M:&tbnh=62&tbnw=82&ei=Xfw1R8iZH6HKwAGYjayaDA&prev=/images%3Fq%3Dbiopolis%2Bnovartis%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN
Pour ma part, j'ai une toute petite d'avance sur vous car je ai eu la chance de visiter BIOPOLIS… la semaine dernière. Dirigeant une petite équipe de recherches à la faculté de pharmacie, une telle visite amène immédiatement à se poser une question : Face à la remarquable concentration de compétences et de moyens techniques trouvés à chaque étage des laboratoires de BIOPOLIS, devant les énormes investissements réalisés par le gouvernement de SINGAPOUR ou par de grandes firmes pharmaceutiques (Novartis, déjà présents à BIOPOLIS vient d‘annoncer un nouvel investissement de 486 millions d'euros pour la construction d’un site de production de médicaments biotechnologiques) et devant la volonté d'un pays entier qui veut jouer un rôle majeur dans le domaine biomédical, comment une petite équipe ou, à une autre échelle, comment notre pays peut il être compétitif devant un tel déploiement de forces ? La même question peut se poser pour vous, futur praticien ou futur chercheur dans le domaine de la santé, ou pour notre pays devant la force d’autres pays émergeants tels que l’INDE et la CHINE.
Je n'aurai pas la prétention d'avoir les réponses à une telle question. Je me contenterai d'évoquer les quelques principes que j'essaie de mettre en pratique pour tenter de répéter à l'échelle de mon équipe l'histoire de DAVID contre GOLIATH.
Si l'on est DAVID, le premier principe est d'abord d'avoir des idées. Vous vous dites, des idées il y en a de nombreuses. Peut-être, mais les bonnes idées sont plutôt rares. C'est notamment l'opinion d’Alex MATTER qui a dirigé le développement d'un nouveau médicament le Gleevec. Ce médicament a transformé le pronostic de certains cancers tels que les leucémies myéloïdes chroniques. Pour Alex MATTER, il y a un déficit de créativité tout du moins en recherche sur le cancer. Pour en savoir plus, vous pouvez aller sur le site: http://www.windhover.com/contents/monthly/exex/e_2004900006.htm.
Alors la solution bien sûr, ce serait d'avoir la bonne idée. Là, il y a un problème, car lorsque l'on pense avoir trouvé la bonne idée, il est à peu près certain qu' il y a dans le monde au moins 100 autres chercheurs qui ont la même bonne idée au même moment. La solution doit donc être ailleurs.
La solution est peut-être d'avoir la bonne idée dans un domaine peu exploré. Là, il y a une piste intéressante. C'est tout du moins celle que prône un des plus grands immunologistes européens, Antonio LANZAVECCHIA . Lors d'une discussion avec lui à laquelle assistait un Renato DULBECCO (prix NOBEL de physiologie et médecine en 1975), j'ai demandé à Antonio pourquoi travaillait-il actuellement sur les lymphocytes T mémoires (que vous retrouverez à un moment donné dans le coup d'immunologie)? Sa réponse a été simple : « Parce que c'est un domaine sur lequel peu d'équipes travaillent ». Lorsque l'on connaît le talent d'Antonio et ses formidables accomplissements en sciences, la réponse mérite d'être méditée.
Toujours sceptique, vous penserez alors qu'un domaine peu exploré est certainement un domaine peu intéressant. Certainement pas. En dehors des lymphocytes T mémoires, domaine de grande importance en immunologie, je vais prendre deux autres exemples en recherche sur le cancer.
Premier exemple, celui des métastases. Alors que les métastases sont la principale cause de décès par cancer, très peu d'équipes travaillent dans le domaine des métastases. Trop difficile, trop complexe, les raisons sont multiples.
Second exemple : il est avéré que l’un des obstacles en recherche sur le cancer est l'absence de modèles expérimentaux pertinents. Fort de ces constats, la stratégie de notre équipe a donc été de travailler dans le domaine des métastases et de développer de nouveaux modèles expérimentaux.
Une autre solution est d'avoir non seulement une idée intéressante dans un domaine exploré met avoir plutôt un concept innovant. Par rapport à une idée relativement concrète, on nomme concept une idée abstraite et général. Avoir une bonne idée n'est déjà pas si facile, alors, travailler sur un concept innovant est particulièrement rare. C'est pourtant ce que fait un des enseignants chercheurs de mon équipe, le Dr Virginie DANGLES-MARIE, que vous allez avoir comme enseignante en immunologie. Virginie a rejoint le laboratoire il y a plus de 10 ans pour travailler sur son propre concept, les modèles expérimentaux en trois dimensions (3-D). De façon simple, l'immense majorité des laboratoires travaille avec des modèles expérimentaux de cellules qui sont placées en deux dimensions (2-D), c'est-à-dire en tapis cellulaire. Or, notre organisme n'est pas en deux dimensions comme un tapis mais bien en trois dimensions. Dès 1996, Virginie suivie immédiatement par un ingénieur CNRS du laboratoire, Sophie RICHON, a voulu travailler sur des modèles en 3-D. Récemment, Sophie et Virginie ont développé un modèle particulièrement original, celui des colosphères qui est un modèle de cancer du colon et de métastases de ces cancers en 3-D. Si j'étais à SINGAPOUR, c'était notamment pour présenter une partie des résultats sur les colosphères. Alors le monde des colosphères peut-il vraiment exister lorsque existe le monde de BIOPOLIS? La réponse semble oui puisque nos résultats ont visiblement intéressé beaucoup de monde si j'en juge par le nombre de questions posées : la session où je présentais ces résultats se finissait à 13 heures et j'ai dû répondre à de multiples questions jusqu'à plus de 15 heures !
Alors suffit-t-il à DAVID d'avoir un concept innovant pour exister face à GOLIATH ? La réponse ne serait pas complète si je n'évoquais pas le mode de fonctionnement de notre équipe. En fait, celle-ci bénéficie de collaborations étroites avec d'autres équipes de notre faculté, avec d'autres laboratoires de recherche à l'extérieur de la faculté et avec des équipes de plusieurs hôpitaux et notamment avec des équipes du centre René Huguenin . C'est grâce à ce réseau de compétences que l'on peut bénéficier d'un large panel de techniques indispensables pour progresser. C'est également grâce à cette organisation en réseau que l'on peut établir un pont entre le laboratoire de recherche et des services cliniques hospitaliers, conditions nécessaires pour que les résultats de la recherche se traduisent en innovations susceptibles de bénéficier directement aux malades en termes de traitements ou de méthodes diagnostiques. C'est ainsi que notre équipe a pu développer plusieurs méthodes diagnostiques qui sont distribuées et utilisées dans le monde entier.
Finalement, la visite de BIOPOLIS est un formidable stimulus et nous force à mieux réfléchir pour que les DAVID continuent d'exister la tête haute devant les GOLIATH. En pratique, vous pouvez dès aujourd'hui commencer à rêver d'un séjour à BIOPOLIS. SINGAPOUR est un état très accueillant pour les étudiants qui veulent y faire des stages à différents niveaux. Des étudiants de nombreux pays l'ont déjà compris, à l'exception malheureusement des étudiants français. Alors, pourquoi pas vous ?
Lors du premier cours d'immunologie, vous avez peut-être découvert pour la première fois BIOPOLIS, cité des sciences située à SINGAPOUR, cité état qui est l’un des quatre « dragons » d’ASIE.
À BIOPOLIS, on s’imagine être déjà en 2107 et cette cité donne une image concrète de ce qu'est la puissance d'un grand centre de recherche. Dans mon cours, j'ai utilisé l'image de cette cité et celle de son nouveau bâtiment de recherche dénommé IMMUNOS pour illustrer la place de plus en plus grande que prend et que prendra l’immunologie en recherche fondamentale et pour le développement de nouveaux médicaments. Si vous voulez retrouver quelques photos de BIOPOLIS, vous pouvez aller sur le site suivant :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://dheera.net/photos/singapore2004/work/biopolis_6.gif&imgrefurl=http://dheera.net/photos/thumb.php%3Fq%3Dsingapore2004/work&h=75&w=100&sz=7&hl=fr&start=2&sig2=q64kwDoI_gaZGGnm7joVCQ&um=1&tbnid=ZtVbsMSptjlO9M:&tbnh=62&tbnw=82&ei=Xfw1R8iZH6HKwAGYjayaDA&prev=/images%3Fq%3Dbiopolis%2Bnovartis%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN
Pour ma part, j'ai une toute petite d'avance sur vous car je ai eu la chance de visiter BIOPOLIS… la semaine dernière. Dirigeant une petite équipe de recherches à la faculté de pharmacie, une telle visite amène immédiatement à se poser une question : Face à la remarquable concentration de compétences et de moyens techniques trouvés à chaque étage des laboratoires de BIOPOLIS, devant les énormes investissements réalisés par le gouvernement de SINGAPOUR ou par de grandes firmes pharmaceutiques (Novartis, déjà présents à BIOPOLIS vient d‘annoncer un nouvel investissement de 486 millions d'euros pour la construction d’un site de production de médicaments biotechnologiques) et devant la volonté d'un pays entier qui veut jouer un rôle majeur dans le domaine biomédical, comment une petite équipe ou, à une autre échelle, comment notre pays peut il être compétitif devant un tel déploiement de forces ? La même question peut se poser pour vous, futur praticien ou futur chercheur dans le domaine de la santé, ou pour notre pays devant la force d’autres pays émergeants tels que l’INDE et la CHINE.
Je n'aurai pas la prétention d'avoir les réponses à une telle question. Je me contenterai d'évoquer les quelques principes que j'essaie de mettre en pratique pour tenter de répéter à l'échelle de mon équipe l'histoire de DAVID contre GOLIATH.
Si l'on est DAVID, le premier principe est d'abord d'avoir des idées. Vous vous dites, des idées il y en a de nombreuses. Peut-être, mais les bonnes idées sont plutôt rares. C'est notamment l'opinion d’Alex MATTER qui a dirigé le développement d'un nouveau médicament le Gleevec. Ce médicament a transformé le pronostic de certains cancers tels que les leucémies myéloïdes chroniques. Pour Alex MATTER, il y a un déficit de créativité tout du moins en recherche sur le cancer. Pour en savoir plus, vous pouvez aller sur le site: http://www.windhover.com/contents/monthly/exex/e_2004900006.htm.
Alors la solution bien sûr, ce serait d'avoir la bonne idée. Là, il y a un problème, car lorsque l'on pense avoir trouvé la bonne idée, il est à peu près certain qu' il y a dans le monde au moins 100 autres chercheurs qui ont la même bonne idée au même moment. La solution doit donc être ailleurs.
La solution est peut-être d'avoir la bonne idée dans un domaine peu exploré. Là, il y a une piste intéressante. C'est tout du moins celle que prône un des plus grands immunologistes européens, Antonio LANZAVECCHIA . Lors d'une discussion avec lui à laquelle assistait un Renato DULBECCO (prix NOBEL de physiologie et médecine en 1975), j'ai demandé à Antonio pourquoi travaillait-il actuellement sur les lymphocytes T mémoires (que vous retrouverez à un moment donné dans le coup d'immunologie)? Sa réponse a été simple : « Parce que c'est un domaine sur lequel peu d'équipes travaillent ». Lorsque l'on connaît le talent d'Antonio et ses formidables accomplissements en sciences, la réponse mérite d'être méditée.
Toujours sceptique, vous penserez alors qu'un domaine peu exploré est certainement un domaine peu intéressant. Certainement pas. En dehors des lymphocytes T mémoires, domaine de grande importance en immunologie, je vais prendre deux autres exemples en recherche sur le cancer.
Premier exemple, celui des métastases. Alors que les métastases sont la principale cause de décès par cancer, très peu d'équipes travaillent dans le domaine des métastases. Trop difficile, trop complexe, les raisons sont multiples.
Second exemple : il est avéré que l’un des obstacles en recherche sur le cancer est l'absence de modèles expérimentaux pertinents. Fort de ces constats, la stratégie de notre équipe a donc été de travailler dans le domaine des métastases et de développer de nouveaux modèles expérimentaux.
Une autre solution est d'avoir non seulement une idée intéressante dans un domaine exploré met avoir plutôt un concept innovant. Par rapport à une idée relativement concrète, on nomme concept une idée abstraite et général. Avoir une bonne idée n'est déjà pas si facile, alors, travailler sur un concept innovant est particulièrement rare. C'est pourtant ce que fait un des enseignants chercheurs de mon équipe, le Dr Virginie DANGLES-MARIE, que vous allez avoir comme enseignante en immunologie. Virginie a rejoint le laboratoire il y a plus de 10 ans pour travailler sur son propre concept, les modèles expérimentaux en trois dimensions (3-D). De façon simple, l'immense majorité des laboratoires travaille avec des modèles expérimentaux de cellules qui sont placées en deux dimensions (2-D), c'est-à-dire en tapis cellulaire. Or, notre organisme n'est pas en deux dimensions comme un tapis mais bien en trois dimensions. Dès 1996, Virginie suivie immédiatement par un ingénieur CNRS du laboratoire, Sophie RICHON, a voulu travailler sur des modèles en 3-D. Récemment, Sophie et Virginie ont développé un modèle particulièrement original, celui des colosphères qui est un modèle de cancer du colon et de métastases de ces cancers en 3-D. Si j'étais à SINGAPOUR, c'était notamment pour présenter une partie des résultats sur les colosphères. Alors le monde des colosphères peut-il vraiment exister lorsque existe le monde de BIOPOLIS? La réponse semble oui puisque nos résultats ont visiblement intéressé beaucoup de monde si j'en juge par le nombre de questions posées : la session où je présentais ces résultats se finissait à 13 heures et j'ai dû répondre à de multiples questions jusqu'à plus de 15 heures !
Alors suffit-t-il à DAVID d'avoir un concept innovant pour exister face à GOLIATH ? La réponse ne serait pas complète si je n'évoquais pas le mode de fonctionnement de notre équipe. En fait, celle-ci bénéficie de collaborations étroites avec d'autres équipes de notre faculté, avec d'autres laboratoires de recherche à l'extérieur de la faculté et avec des équipes de plusieurs hôpitaux et notamment avec des équipes du centre René Huguenin . C'est grâce à ce réseau de compétences que l'on peut bénéficier d'un large panel de techniques indispensables pour progresser. C'est également grâce à cette organisation en réseau que l'on peut établir un pont entre le laboratoire de recherche et des services cliniques hospitaliers, conditions nécessaires pour que les résultats de la recherche se traduisent en innovations susceptibles de bénéficier directement aux malades en termes de traitements ou de méthodes diagnostiques. C'est ainsi que notre équipe a pu développer plusieurs méthodes diagnostiques qui sont distribuées et utilisées dans le monde entier.
Finalement, la visite de BIOPOLIS est un formidable stimulus et nous force à mieux réfléchir pour que les DAVID continuent d'exister la tête haute devant les GOLIATH. En pratique, vous pouvez dès aujourd'hui commencer à rêver d'un séjour à BIOPOLIS. SINGAPOUR est un état très accueillant pour les étudiants qui veulent y faire des stages à différents niveaux. Des étudiants de nombreux pays l'ont déjà compris, à l'exception malheureusement des étudiants français. Alors, pourquoi pas vous ?
Inscription à :
Articles (Atom)